La sélection Patriwine : Château La Pointe
Patriwine vous présente l’un des coups de cœur de sa cave. Le château la Pointe avec ses 23 hectares et son remarquable château d’inspiration Directoire était même l’un des premiers domaines de Pomerol à avoir le droit de porter le nom de « Château ».
Château la Pointe : Une des plus importantes propriétés de l’appellation Pomerol.
Des écrits rapportent que dès 1882 les vins du château furent récompensés par une médaille d’argent à l’Exposition de Bordeaux, ainsi qu’à l’Exposition Universelle d’Amsterdam en 1883. La propriété a toujours produit des vins de qualité.
Selon Patriwine, le changement de propriétaire en 2007 a redynamisé ce château historique, il a pu exprimer à nouveau tout le potentiel du vignoble et renouer avec le prestige passé.
Pomerol, une identité terrienne
Avec à peine 785 hectares, soit moins de 1% du vignoble de Bordeaux, l’appellation Pomerol constitue une véritable pépite qui produit des vins rares et confidentiels. La taille moyenne des domaines dépasse à peine 5 hectares, et rien n’est figé ou uniforme dans cette appellation complexe où se croisent et s’entrecroisent de multiples parcelles aux sols différents.
Le Merlot est le cépage identitaire majoritaire de l’appellation, même si la diversité des sols de Pomerol est propice à l’expression de très grands Cabernets Francs. Le Château La Pointe, avec 23 hectares de vignes d’un seul tenant, peut produire 120 000 bouteilles par an. Cela le classe parmi les cinq propriétés les plus importantes de Pomerol, appellation parmi les plus prestigieuses de Bordeaux au même titre que Saint-Emilion, Margaux, Saint-Julien, Pauillac ou Saint-Estèphe.
L’origine du nom « La Pointe » repose sur la géométrie particulière de son vignoble, puisque juste à l’entrée du domaine il est possible d’observer une grande parcelle de forme triangulaire, en forme de pointe.
La viticulture dans le respect de la tradition
Il n’y a aucune forme de désherbage chimique sur la propriété depuis de nombreuses années. Renouant avec la tradition, le vignoble est désherbé mécaniquement avec des outils adaptés comme des interceps ou de petites charrues qui respectent les sols, favorisent un meilleur développement racinaire et assurent le bon équilibre de la vigne.
Le travail de la vigne reste essentiellement manuel, des gestes hérités de l’expérience accumulée par les anciens. En hiver la taille, au printemps puis en été le dédoublage, les épamprages, les levages, l’effeuillage, l’échardage, le démêlage, autant de « petites façons » qui ne peuvent être réalisées que par la main de l’homme. Avec 23 hectares, c’est plus de 150 000 pieds de vigne qui nécessitent tout au long de l’année des gestes répétés et précis.