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Patriwine - Quelle est la différence entre un château et un domaine ?

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Vous entendez souvent les mots château et domaine utilisés pour désigner le nom d’un vin. Pourquoi utilise-t-on deux termes différents ? Depuis quand ces termes sont-ils utilisés ? Cela a-t-il une influence sur la qualité et sur la valeur de votre cave ? Vous souhaitez connaître la différence entre un domaine viticole et un château ? Patriwine vous explique tout sur la différence entre ces deux termes afin de faire les meilleurs choix pour votre cave.

La mention « château », une histoire qui commence dans la région bordelaise.

La mention « château » a souvent été utilisée dans le Bordelais à partir du 19eme siècle après l’apparition du classement des vins de bordeaux de 1855. Le classement des crus du Médoc a été établi à l’occasion de l’exposition universelle de 1855.

C’est en se basant sur les prix couramment pratiqués à l’époque que les courtiers ont listé et classé les meilleurs crus du Médoc et les meilleurs crus de Sauternes. Pourtant, cette dénomination ne s’est imposée au détriment du cru qu’à partir de 1860, bien après la révolution française.

Le fameux guide Féret dénombrait seulement quelques domaines revendiquant la mention châteaux avant 1850 pour passer à 500 en 1870, le millier en 1885 et près de 2000 en 1914. Patriwine explique que les domaines viticoles ont rapidement compris la dimension haut de gamme que représentait cette mention. Ils ont commencé alors à l’utiliser et l’apposer à leur production.

Pourtant, il existe bien une législation qui encadre l’utilisation de la mention « château » sur les bouteilles de vin. Il faut impérativement que le vin concerné bénéficie d’une appellation d’origine protégée. Les raisins doivent être récoltés sur des parcelles qui appartiennent à l’exploitation. La vinification doit être absolument réalisée au sein même de l’exploitation.

Cela explique pourquoi de nombreux domaines peuvent utiliser la mention « Château » en toute légalité.

Le nombre d’exploitation qui utilisent la mention « château » a considérablement augmenté depuis le 19eme siècle. La mention « château » ne représente pas un gage de qualité du vin. Vous l’avez compris, la présence d’un magnifique château médiéval ou Renaissance n’est pas une obligation sur toutes les exploitations comportant la mention « château ». La plupart des viticulteurs ne sont pas des châtelains.

On compte plus de 10 000 châteaux en Gironde.

A Bordeaux, il peut exister autant de châteaux au sein d’une même propriété qu’il existe de cuvées. En Espagne et aux Etats-Unis, les vignerons ont tenté d’utiliser le terme de château sur leurs bouteilles. Ce sur quoi la France s’est montrée intraitable. Devant la puissance de certains professionnels, la jurisprudence a reconnu que le caractère « remarquable » des chais n’était pas indispensable pour utiliser la mention château.

Aussi surprenant que ça puisse paraître Petrus, le vin le plus recherché de Bordeaux n’a jamais apposé la mention château sur sa production. Dans le Rhône, Emmanuel Reynaud produit sous le nom de « Château des Tours » ses côtes-du-rhône, et sous le nom de « domaine des Tours » ses IGP du Vaucluse. Et si vous avez la chance de vous rendre à son Château Rayas, vous ne pourrez pas non plus admirer de château puisqu’il n’y en a pas.

Avant la Révolution Française et l’abolition des privilèges, la noblesse, seule propriétaire terrien se réservait les plus beaux terrains. Ce qui explique pourquoi certains crus bordelais sont dotés de superbes châteaux et pourquoi les vignes des alentours sont aussi réputées.

Mais pourquoi l’essor du terme du château est-il bien plus tardif ? L’explication de Patriwine

Avant le XIXème siècle, les vins étaient vendus en vrac par les négociants. On indiquait la provenance des raisins que pour les meilleurs crus. Au XVIème siècle, on parlait ainsi du vin de « M. de Pontac » pour désigner Château Haut-Brion.
C’est au cours des XIXème et XXème siècle que cette situation va changer. Le rapport de force entre domaines et négociants se modifie.

En premier lieu, grâce au classement de 1855 qui assoit la renommée de 61 propriétés du Médoc et Graves et 28 crus de Sauternes et Barsac. Puis par la mise en bouteille à la propriété initiée par certains châteaux comme Mouton-Rothschild en 1924.

Le développement économique de la France a permis de surmonter la crise du phylloxéra, une sorte de puceron ravageur de la vigne et d’investir dans les propriétés viticoles. La renommée des vins produits sur les domaines des anciens seigneurs n’a pas été trop impacté par la révolution française.

C’est en 1857 que la première loi française visant à protéger les marques viticoles a vu le jour. Elle stipulait la nécessité d’accoler à l’identification historique, un caractère distinctif tels que « châteaux », « abbaye », « clos », « mas » ou abbaye ».

Les vins mentionnant un « château » ont soudain connu un succès commercial important. L’ensemble des propriétés du médoc se sont empressées d’adopter ce terme. Certains châteaux choisissent même des noms inventés pour l’occasion. D’autres empruntent celui de leur propriétaire, du lieu-dit sur lequel ils se trouvent, ou accolent les deux comme le fameux Lafite-Rothschild.

Les châteaux et domaines de la cave Patriwine

Patriwine prône l’excellence dans les vins qu’il propose à la vente, et c’est pour cela que les appellations et domaines proposés ont été minutieusement sélectionnés pour leurs qualités, leur patrimoine, leur élégance et leur potentielle rentabilité.
La cave de Patriwine est uniquement composée de Bordeaux. Le nouvel intérêt des chinois pour les vignobles français et ceux de Bordeaux en particulier ont significativement boosté le nombre de vente.

Sur le site de Patriwine, vous avez le choix entre les appellations suivantes :

Margaux : C’est une appellation du Médoc, son nom est connu pour le château qui porte son nom, le château Margaux, 1er grand cru classé de la région bordelaise. L’appellation Margaux regroupe également les châteaux Lacombes, Palmer et Cantenac Brown.

Pauillac : C’est l’appellation des premiers grands crus classés. Lafite Rothschild, Latour et Mouton Rothschild, trois des grands crus couronnés en font partie et sont mondialement connus. Ils sont riches, fruités, complexes, puissants et sont facilement reconnaissables. Pauillac est considéré comme une appellation d’excellence pour être aussi exquis qu’onéreux et à fort potentiel.

Sauterne : L’appellation est surtout connue pour le Château d’Yquem. Vous pouvez retrouver ces délicieux vins blancs chez votre spécialiste Patriwine. Le processus de fabrication est intéressant et est réalisé grâce à de la pourriture noble appelé le botrytis. C’est un champignon qui attaque le raisin. Cette méthode donne un vin de caractère, doré, onctueux, délicat et le fait vieillir dans des conditions optimales.

Saint-Julien : C’est l’appellation la plus petite du Médoc. Elle est composée de onze grands crus classés. Les Saint-Julien se distinguent par une grande finesse et une complexité rare, ce qui les rend extrêmement prisés des grands amateurs. On y retrouve des châteaux célèbres comme Lagrange, Talbot, Beychevelle le célèbre Château Léoville Las Cases.

Les vins Saint-Julien présentent une remarquable aptitude au vieillissement. Ils sont à la fois harmonieux, puissants et fins. Ils ont une bouche charnue, ample, magnifiquement structurée, équilibrée et très élégante. La finale est longue, épicée et fruitée.

Saint-Émilion : Son nom est connu autant pour son vin que pour son splendide village classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1999. De très grands vins rouges issus de cépages merlot, cabernet sauvignon et cabernet franc font partis de cette appellation. Ces vins à la bouche longue, équilibrée et soyeuse portent des noms renommés comme Cheval blanc, Angelus ou encore Figeac.

Pomerol : Cette appellation regroupe au total 140 propriétés dont la superficie moyenne est de 6 hectares. Les vins rouges à dominance de Merlot se démarquent grâce à de grands noms du Girondin comme Petrus, la pointe ou L’Évangile.

Pessac-Léognan : L’appellation Pessac Léognan est le berceau du Haut-Brion, un grand cru emblématique du XVIIe siècle et il est le premier à se démarquer par un travail plus poussé que la moyenne des clarets de l’époque. Les producteurs ont très vite compris l’intérêt d’afficher le nom de son domaine comme argument de vente. Ces vins charpentés, équilibrés et élégants lorsqu’ils sont encore jeunes développent en vieillissant une riche complexité d’arômes. On y retrouve entre autres les châteaux Smith HT. Lafite, Haut Brion, Malartic Lagravière ou encore Pape Clément.

Saint-Estèphe : Cette appellation est située à l’extrême nord du Médoc, elle propose des vins tanniques, colorés et robustes, à la maturité tardive due au sol argileux de la commune. Derrière des breuvages à la structure puissante et aux bouquets complexes se cachent des noms comme Château Montrose, Clos d’Estournel ou Phelan Segur.
De nombreux domaine adoptent la mention « château » d’abord dans le sud-ouest, puis en Loire, dans le Rhône… Mais pas en Bourgogne…

Mais pourquoi la mention « Château » n’est pas utilisée en Bourgogne ?

Comme nous l’avons vu précédemment, la mention « château » accepte uniquement des raisins issus de la propriété sur lequel ils se trouvent.
Et alors que les châteaux bordelais ne produisent que sur une seule et même appellation, un domaine bourguignon va produire du vin sur de nombreuses parcelles dispersées sur les différents villages aux alentours. La logique de terroir, et de climat propre à la Bourgogne entre en contradiction avec l’unité géographique qui est sous-tendue par le terme de château.

Le climat, spécificité bourguignonne inscrite depuis 2015 au patrimoine mondial de l’Unesco, est la conjonction d’une parcelle de terre, d’une exposition au soleil, d’un sol et du travail des hommes. On estime à 640 l’évocation du premier climat : le « Clos de Bèze » à Gevrey-Chambertin. On en compte 1463 dans l’ensemble du vignoble bourguignon et 1247 rien qu’en côte d’Or. Un domaine bourguignon, même lorsqu’il dispose d’un monopole sur un climat (La Tâche ou La Romanée-Conti pour le domaine éponyme) va souvent produire sur une myriade d’autres appellations (Montrachet, ou Corton pour la DRC, notamment).

Le classement des climats en premiers crus et grands crus date a été mis en place pendant la seconde guerre mondiale. L’armée d’occupation pouvait se servir dans les caves sauf s’il s’agissait de premiers crus ou de grands crus auquel cas, elle devait payer le prix fort. En zone libre, un classement des crus ne pressait pas, on voulait attendre la fin de la guerre. Mais encore aujourd’hui, le classement des crus du Mâconnais situé au sud de l’ancienne ligne de démarcation n’a toujours pas été mis en place.

Aujourd’hui l’amateur va rechercher un climat particulier et les vins produits par un vigneron qu’il apprécie sur ce climat.

Certaines grandes maisons bourguignonnes comme Louis Jadot, Bouchard ou Joseph Drouhin commercialisent des vins de la quasi-totalité des villages bourguignons. Ils complètent leur approvisionnement par une activité de négoce qui s’éloigne de la notion de château. Vous connaissez désormais la différence entre la dénomination « château » et « domaine ». L’histoire de notre patrimoine viticole est riche et complexe et c’est cela qui lui donne cette authenticité mondialement recherché aujourd’hui. Les professionnels du vin comme Patriwine vous font entrer dans cette histoire en vous proposant toujours des vins d’exceptions.

Pourtant, cette dénomination ne s’est imposée au détriment du cru qu’à partir de 1860, bien après la révolution française. Le fameux guide Féret dénombrait seulement quelques domaines revendiquant la mention châteaux avant 1850 pour passer à 500 en 1870, le millier en 1885 et près de 2000 en 1914.

Patriwine explique que les domaines viticoles ont rapidement compris la dimension haut de gamme que représentait cette mention. Ils ont commencé alors à l’utiliser et l’apposer à leur production.